Il y a deux semaines, j’ai effectué un voyage extraordinaire : un voyage à dos de cheval dans les plaines de Mongolie, avec pour seul horizon les steppes battues par les vents. Un peu nostalgique depuis mon retour (difficile de se réacclimater à notre monde moderne, après ça !), j’ai envie de vous présenter aujourd’hui ce pays, qui est à des années-lumière de tout ce que l’on connaît. Ce qui m’aura le plus marqué lors de ce voyage, c’est le climat, qui est très différent du nôtre. Celui de la Mongolie est l’un des plus continentaux du monde, avec des hivers extrêmement froids (il fait souvent -40° la nuit en janvier) et secs. L’essentiel des précipitations y tombe en été, entre mars et octobre. Sur les régions montagneuses du Nord-Ouest, elles sont relativement importantes (de 300 à 500 mm/an) par rapport aux plateaux moins élevés situés plus à l’Est et au désert de Gobi, au Sud. La neige n‘est pas rare en altitude (même en été). Malgré la taille du pays, les températures varient peu d’un bout à l’autre : dans le désert de Gobi, elles accusent à peine quelques degrés de plus qu’à Oulan-Bator. Une autre constante essentielle de ce climat rigoureux est la violence des vents qui, tout au long de l’année (mais plus particulièrement au printemps), provoquent d’énormes tempêtes de sable. Rien ne résiste au karaburan, le « blizzard noir » du désert de Gobi : il est suffisamment puissant pour créer l‘obscurité en plein jour ! Vous l’aurez compris : l’été est de loin la meilleure saison pour découvrir le pays. De préférence en juillet ou août. En juillet, vous pourrez de plus assister au Naadam, fête nationale, très populaire, qui s’accompagne de multiples réjouissances (c’est mon seul regret quant à ce voyage : ne pas y être allé en juillet ; les mongoles parlaient souvent du Naadam). Si vous aimez les superbes paysages, vous devez découvrir la Mongolie. Que ce soient les montagnes boisées du Nord et de l’Ouest, les magnifiques paysages de la steppe centrale ou, pourquoi pas le désert, tout y est superbe. Les journées sans nuages ou peu nuageuses prédominent, mais le soleil est souvent voilé par la poussière que soulèvent les vents. Il y a des moments où, dans cette immensité, l’on se sent non seulement aussi petit qu’une poussière, mais aussi comme le dernier humain sur Terre. Si l’aventure vous tente, voici le site sur lequel j’ai trouvé la description de ce fabuleux voyage. Il propose également tout un tas de voyages insolites qui donnent l’eau à la bouche. Si vous êtes du genre à sortir des sentiers battus, vous allez adorer ! Plus d’infos sur Voyage Insolite.