Dimanche dernier, j’ai effectué un vol en montgolfière. Je dois dire que je n’étais pas très emballé en y allant (pas assez d’adrénaline à mon goût), mais il se trouve que j’ai adoré. Il y a vraiment cette expérience planante. C’est un bon moyen de prendre ses distances, de se souvenir du plus important. Parce qu’on est humain, on oublie certaines réalités. On s’énerve en écoutant les discours de nos politiques, on écoute avec effarement à la montée en puissance de Donald Trump. On est tellement dans le quotidien qu’on en vient à perdre de vue le schéma d’ensemble. Pourtant, il suffit de monter à bord d’une montgolfière et d’observer le paysage pour remarquer combien tout ça est dérisoire. A 500 mètres d’altitude, on voit la Terre comme il est, à la fois immense et superbe. Les hommes, dans cette immensité, sont de vulgaires insectes, les routes ne sont plus que les fils d’une toile d’araignée. On se souvient alors compte que l’être humain est en réalité si peu de choses, et que tous ses problèmes viennent du fait qu’il se croit plus important qu’il ne le sera jamais. Et cette petitesse se retrouve dans le temps. Nous sommes des moucherons par rapport à l’histoire du monde. Nos gratte-ciel sont bien insignifiants dans cet univers. Le monde qu’on admire depuis les cieux existait bien avant que l’homme apprenne à faire le feu, et survivra bien après qu’il se soit éteint. Oui, je sais que cette réflexion peut sembler bête, dit comme ça : je pense qu’il faut avoir fait un vol en montgolfière pour se rendre compte. Il existe un monde entre le fait de savoir que nous sommes de simples grains de poussière, et le fait de le ressentir au plus profond de soi en observant un paysage qui ressemble à une maquette. Si comme moi vous avez tendance à considérer l’homme comme une chose importante, je vous conseille d’effectuer ce vol en montgolfière. Je vous mets en lien le site où j’ai trouvé mon vol, mais ça se fait un peu partout en France. A lire sur le site internet de cette activité de vol en montgolfière à Bergerac.
