Le Brexit, les inquiétudes sur la sécurité, et la « montée des populismes politiques » se mêlent à un contexte d’incertitude économique pour créer un tableau bien morne de l’année à venir, selon l’étude d’American Express Global Business Travel publiée le 16 novembre. Après une année 2016 inégale pour le voyage d’affaires, caractérisée par une hausse limitée des prix, Amex prédit des tendances similaires pour 2017 avec une croissance stagnante ou modérée des prix pour le transport aérien, terrestre et l’hôtellerie. Concrètement pour la France, le prix moyen des vols moyen-courrier en classe économique devrait baisser de 1,5%, celui des vols long-courriers en classe affaires de 1%, et la nuitée en hôtel de 0,3%. L’aérien allemand enregistrera la plus forte hausse d’Europe après la Pologne en moyen et long-courrier, à +3% et +1,5% respectivement. « Les travel managers doivent se concentrer sur les éléments qu’ils peuvent contrôler, comme la gestion des demandes, le respect de la politique interne, et la satisfaction des voyageurs. Cela leur permettra de réduire les risques et d’optimiser les économies budgétaires », estime Rodolfo Elizondo, vice-président d’Amex GBT. Parmi les exceptions notables dans le monde, l’hôtellerie en Argentine devrait voir son prix grimper de 15,5%. L’étude note aussi la demande croissante des clients de location de véhicules pour diminuer leur empreinte carbone.