Amazon, le géant américain du commerce en ligne, veut s’équiper de sa propre flotte de Boeing 767 Fret afin de ne plus dépendre de ces autres géants mais du colis express que sont UPS et FedEx. Selon le Seattle Times, généralement bien informé, Amazon a donc contacté non seulement Boeing mais aussi un certain nombre d’opérateurs spécialisés dans le transport de fret comme Atlas Air, Kalitta Air et Air Transport Services Group. Amazon veut dans un premier temps faire du « wet lease », location des avions et des équipages, pour mettre en place son propre réseau de distribution au plus vite. Autre avantage de la formule : tester la viabilité opérationnelle et économique ainsi que l’intérêt à devenir soit même un intégrateur. Il semble que Amazon commence à en avoir « assez » de subir les contrecoups commerciaux de retards dans les livraisons et qui ne sont pas de son ressort ou de sa responsabilité. Il y a deux ans, des dizaines de milliers de colis Amazon qui devaient arriver le 25 décembre dans le cadre d’une livraison garantie sous deux jours n’étaient pas arrivés en temps et en heure en raison de défailliances dans la chaîne logistique d’UPS avait, à l’époque, dénoncé Amazon. Ce dernier pourrait donc lancer sa propre chaîne de distribution. Ce qui remettra peut être en cause l’actuel duopole UPS/FedEx sur le très lucratif marché du fret express, estiment certains analystes financiers.